Dictionnaire historique
et archéologique

D’après le texte paru en 1899 dans le dictionnaire historique et archéologique des Paroisses du diocèse de Tulle de l’Abbé Jean-Baptiste Poulbrière

Cette paroisse, échelonnée sur les coteaux, au bord de la riante vallée de la Couze, que touche presque son clocher, est connue depuis la première moitié du Xe siècle. En avril 934, deux époux du nom d’Etienne et d’Ildiarde donnèrent à l’abbaye de Saint-Martin de Tulle trois mas dans la paroisse de Lissac, vicairie civile de Cousages ; parochia Liciaco, in vicaria Cosatico. Elle dépendit dans son ensemble du prieuré de Saint-Martin de Brive. Le chef de cette maison nommait à sa cure, appelée prieuré-cure par le Père Bonaventure de Saint-Amable et par le plus grand nombre des titulaires que j’ai pu recueillir. Henri de Saint-Martial, par exemple, en 1648 résignait à Jean Planche, curé de Saint-Sylvain, « le prieuré-cure de Saint-Pierre de Lissac ». Léonard Mougenc, qui en 1726 (?) prit possession de la vicairie de Sainte-Catherine de Favars, était dit aussi dans l’acte « prieur-curé de Lissac ». Jean-Baptiste Laroche se qualifiait également « prieur-curé » de l’endroit, en même temps qu’official de Brive, en 1741 ; on le donne même comme « ancien prieur », tout court, en 1777. Néanmoins, Nadaud, vers cette époque, ne parle pour le bénéfice que de « cure » et la Feuille hebdomadaire de Limoges s’exprime comme lui en annonçant, sous la date du 27 octobre 1789, le visa de l’évêque diocésain pour « la cure de Lissac », vacante par résignation de Pierre Lafosse, en faveur de Charles-Dominique Galet (signature de Rome).

Pour user d’une obligeante communication qui m’est faite après coup et qui remonte plus haut, voici la liste qu’on peut établir pour ces anciens pasteurs : 1515, Gérald Leymarie; 1516, Etienne de Rignac, 1530, Bernard de Court, 1533, Jean Saurou ; 1594, Rigal Granet; 1609, N. Delpeuch ; 1614, N. de Léonard; 1629, N. de Leygonie ; 1648, Henri de Saint-Martial ; 1648, Jean Planche ; 1652, N. Monteil ; 1672, Léonard Mougenc; 1696, Jean-Paul de Geoffre ; 1730, Jean-Baptiste Laroche ; 1768 à 1792, Pierre Lafosse, qui malgré la résignation dite ci-dessus aurait été le dernier des curés-prieurs. Ces bénéficiers avaient juridiction civile, comme les deux principaux châteaux dont il sera parlé. (…)

Dans l’église, qui n’est pas sans valeur, le petit clocher-pignon d’ouest accuse seul un travail tout moderne, dont la date et l’auteur sont révélés par l’inscription suivante, tracée près de la porte :

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Mais la porte elle-même est romane, ainsi que le sanctuaire, plus bas de voûte que le vaisseau ; il faut en dire autant du chœur primitif, qu’on a transformé plus tard en dernière travée de nef. Ce chœur est flanqué des deux plus anciennes chapelles de l’église (XIVe siècle) : la plus grande des deux qui était la seigneuriale, au midi, communiquait avec le château, alors propriété des Lissac proprement dits. On relève l’écu des Saint-Chamant dans la voûte du chœur, refaite à la fin du XVe siècle, comme toutes celles de la nef et des chapelles qui la flanquent. Cet écu, remarquons-le, n’a pas plus ici qu’à Saint-Chamant l’engrenure introduite seulement dans le XVIe siècle au-dessus des trois fasces d’argent sur sinople. Au centre de la première travée se croisent en sautoir, dans un autre écu, les deux clefs du patron, saint Pierre, dont la paroisse ne fête plus aujourd’hui que les liens, le premier dimanche d’août.

Renaud de Saint-Chamant, chevalier, seigneur de Lissac, fonda quatre vicairies dans cette église en 1506 ; elles valaient 300 livres en 1680, et se trouvaient alors réduites à trois, dont l’évêque de Limoges, en visite à Turenne, diminua les obligations, le 29 août. Un peu plus tard que 1506, Jean de Jugeals, qualifié baron de Lissac, en fonda trois autres. Il y en avait une huitième, appelée de Montbans et fondée pour les prêtres-filleuls, c’est-à-dire enfants de la paroisse), dont les divers coseigneurs de Lissac avaient alternativement la nomination. Pour ne pas se perdre dans l’énumération de ces patrons, donnée de 1653 à 1755 par le Pouillé de Limoges, il est bon de préciser l’histoire des divers fiefs de l’endroit.

Au flanc sud de l’église se trouve d’abord le château de Lissac même. Belles terrasses, dominant de leur seule hauteur le tapis vert de la vallée. Une tour d’angle, ronde et basse, isolée aujourd’hui des bâtiments, pourrait en être avec certaines pièces du rez-de-chaussée la partie la plus ancienne. La haute tour carrée qui s’est élevée depuis au milieu de la façade et sert de cage à l’escalier, ne date que du XVe siècle. Même époque pour les fenêtres qui lui font suite à l’est. A l’ouest et au nord, où se trouve une tourelle en encorbellement, on a construit plus tard ou tout au moins remanié.

Comme la paroisse de Lissac relevait de la châtellenie de Turenne, le château fut hommagé aux vicomtes dès 1350. Il avait alors pour maîtres des seigneurs du nom, dont un ascendant fut peut-être cet Étienne de Lissac, natif en tous cas de la paroisse, qui fut au milieu du XIIie siècle abbé de l’abbaye chef-d’ordre de Grandmont, en Haut-Limousin. « Large en aumônes, dit un chroniqueur du temps, puissant en œuvres ; et en « paroles, dévot en l’oraison, assidu aux jeûnes », il gouverna brillamment son troupeau, qui lui dut de s’étendre beaucoup. C’est lui qui fit écrire la vie et fixer la règle de Saint Etienne de Muret, son patriarche. Dès 1105, un Guillaume de Lissac avait été témoin du don fait à Uzerche par Guillaume d’Auberoche, évêque de Périgueux, de l’église de Saint-Méard de Gurzon. Deux Lissac sont aussi nommés en 1282 et 1300 dans des actes testamentaires des Cosnac : l’un d’eux au moins est chevalier. Guy de Lissac, cellerier de Tulle, était présent à l’entrée de Hugues d’Aubusson dans sa ville épiscopale de Tulle en 1451. Le dernier chef de la race dut être Reynaud de Lissac, connu par un acte d’hommage de 1415, où il est qualifié seulement coseigneur de l’endroit ; ce qui fait penser à une autre pièce de 1326 où un Raymond de Lestrange (Extraiiei) est dit chevalier de Lissac. La fille présumée de Raynaud, Jeanne de Lissac, porta ses biens avec sa main à Guy d’Ornhac-Saint-Chamant, héritier de nom et d’armes de son oncle, Guy de Saint-Chamant. « Dame de Lissac, de Rignac (dans la paroisse), de Noailles et de Bonnefacie (Lot) », cette dame testa le 7 septembre 1454. Ce fut son fils Renaud, le fondateur des quatre vicairies, qui, dans la seconde moitié du siècle, dut poser son écu aux voûtes de l’église. Il épousa en 1482 une demoiselle de Gascogne, Catherine de Clamard de Pujol, ce qui valut à son fils, Jean, comme lui sénéchal des Landes et seigneur de Lissac, la baronnie de Pujol ou Puyjoli (Landes) et la vicomté de Moritbans ou Montbazin (Hérault), dont nous avons trouvé le nom à l’une des vicairies. Je regarde même comme certain qu’il a fondé les trois attribuées à un « Jean de Jugeals, baron de Lissac », par la raison que d’une part il avait en tiers les seigneuries de Noailles, Jugeals et Nazareth, et que d’autre part les Jugeals proprement dits n’ont jamais eu la terre de Lissac. Décédé sans enfants, il transmit à un petit-neveu dont la fille, Françoise de Saint-Chamant, porta cette terre en 1593 à Jean de Saint-Martial, seigneur de Puydeval (Espagnac) et de Conros (Auvergne), gentilhomme de la maison du duc d’Alençon. C’est ce gentilhomme que le président de Vernyes, en ses Mémoires, appelle du nom tout court de Lissac. Son fils fut tué au château et son petit-fils, malheureux dans ses affaires, fut obligé d’engager la châtellenie, qui ne fut dégagée que lentement, peut-être même incomplètement. Vendue le 3 juillet 1700, elle tomba en coseigneurie : les seigneurs de Puymège, de Mauriolles et de Laporte s’en qualifièrent conjointement. Elle finit par passer aux Laporte dans son intégralité. C’est là qu’ils se sont éteints, marquis de Lissac, dans notre siècle seulement (XIXe siècle). (…) Disons en attendant que la famille de Laporte, issue sans doute du village de son nom, tout près du bourg, et seigneuresse d’un autre nommé la Rétaudie, qui fut son premier fief, figurait dans la noblesse depuis le XVIe siècle. Un fils cadet d’Arnaud de la Porte, mort avant 1540, Bernard, était en 1556 seigneur de Puymège, au voisinage mais dans la paroisse de Brive. Son aîné fut homme d’armes du roi de Navarre et son neveu reçut en 1580 du sieur de Chouppes, lieutenant-général de la vicomté de Turenne, commission de lever des arquebusiers et des cuirassiers pour tenir garnison dans sa maison de Laporte et « s’opposer aux « courses, voleries, incursions qui se commettaient dans la vicomté et païs circonvoisins, à la ruine du pauvre peuple ». Le duc de Bouillon raconte en ses Mémoires qu’il lui confia lui-même 60 hommes pour aller en 1586 défendre Montignac. Il y tint bon neuf jours et ne capitula qu’honorablement. Sur quoi de Thou écrit de lui : « Laporte de Lissac, 4 février 1586, se défendit bien dans Montignac, assiégé et pris par les deux capitaines de Mayenne, Dominique de Vie et Sacremore Birague ». Ses successeurs directs, jusqu’à la Révolution, furent presque tous des soldats.(…)

Maurioles

Maurioles (…) est un château situé sur la colline, à demi-lieue du bourg, du côté de l’orient. Il est défendu par un fossé creusé dans le roc et qu’on franchit sur un petit pont. Connu dès le XIIIe siècle par une famille qui en portait le nom, représenté peut-être à la bataille de Poitiers en 1356, c’était en 1415 l’un des forts de Renaud de Lissac, du moins fort par lui hommagé à Jean le Maingre de Boucicaut, vicomte de Turenne, et à sa femme Antoinette de Beaufort ; mais il ne date dans sa forme actuelle que de 1636. Sur sa porte, à fronton et chaînons de pierre, sont les armes des Ernault de Brusly, les Brusly n’y sont venus toutefois qu’à date postérieure, après les Léonard. Ceux-ci, anciens consuls de Brive qui portaient un lion d’or sur un semis de flammes en champ d’azur (Leoardens, armes parlantes), devaient se rattacher pour Maurioles à Étienne de Léonard, écuyer, mentionné en 1620 comme seigneur du lieu, ainsi que de la Jugie, dans la paroisse de Chasteaux. Lui ou ses descendants hommagèrent à Turenne en 1644, 1694 et autres dates. Eteints au dernier siècle, ils vendirent en 1763 et furent remplacés par Pierre-Henri Ernault de Brusly, écuyer, conseiller-secrétaire du roi, maison et couronne de France, receveur des tailles à Brive. Ce fut le père du général de Brusly, gouverneur de 1′Île Bourbon, où il mourut jeune encore en 1809. Monté le premier à l’assaut de Namur, cet officier supérieur avait été adjoint à l’ambassade de Perse et avait suivi plus tard à Constantinople le maréchal Brune. Un de ses frères mourut chanoine à Tulle en 1854, après y avoir été vicaire-général. Il était docteur en Sorbonne et avait eu l’avantage aux examens sur le futur évêque d’Hermopolis, Mgr de Frayssinous. L’aîné de la famille, marié à Marie de Châtillon, n’en eut que six filles dont deux épousèrent des Godin de Lépinay. La première adopta les enfants de la seconde et c’est ainsi que Maurioles a passé à MM. Adolphe et Gaston Godin de Lépinay : l’un, ingénieur de distinction qui a tracé de nombreux chemins de fer en France, en Afrique, au Mexique, en Grèce, et donné à la Corrèze son atlas départemental (1873) ; l’autre, livré, dit M. Champeval, « à de fructueuses recherches sur la flore locale, notre idiome roman et les questions d’archéologie ». Lissac lui doit une étude inédite de géographie physique locale. (…)

La paroisse

La paroisse (…) a eu sa petite histoire lors des troubles religieux du XVIe siècle. C’est là qu’en 1576 étaient partiellement massées les troupes du vicomte de Turenne, fortes de 400 chevaux et de 3 000 hommes de pied. Henri de la Tour se proposait même d’assiéger Brive, et avait envoyé sommer le château de Noailles. Une rencontre eut lieu, dit-on, entre les deux bourgs près du village de Crochet, paroisse de Chasteaux.

Furent ensuite volés par les reîtres, vers 1580 « Lissac, où il a esté aussi bruslé ung prisonnier », dit le texte.
« La maison de l’archier de Laporte, de Lissac. Les enfants de l’autre Laporte, de Lissac, ont esté aussi bruslés en deux granges et ung corps de logis ». « En 1586, le sieur d’Aubeterre, sénéchal du Périgord, étant venu avec 500 chevaux sans compter les gens de pied s’adjoindre aux sieurs de Pompadour, de Gimel, de Marcillac et à la milice de Brive, conduite par les consuls Maillard et Léonard, une petite armée catholique, qui venait déjà de délivrer le château du Pescher, put ainsi poursuivre sa campagne contre les huguenots du Bas-Pays. Le fort de Voutezac fut emporté et rasé, celui de Sainte-Féréole abandonné et rasé aussi. Les huguenots délogèrent alors des châteaux de Beynat et de Lissac et de la commanderie de Puy de Noix ». Justel nous apprend que c’est Lamaurie lui-même, lieutenant du vicomte, qui avait cette année-là assiégé et pris Lissac. (…)

La Révolution

Délivré jusqu’en 1789, le château de Lissac vit alors une scène digne de la Terreur. On éleva, le 6 décembre, jusqu’à la hauteur de ses croisées, une potence portant pour écriteau « Ici sera pendu le premier habitant qui payera la rente au seigneur » et « ici sera pendu le seigneur lui-même s’il la reçoit ». M. de Laporte était âgé de 76 ans, (il était né en 1713), ancien officier supérieur du génie, qui avait gouverné Sarrelouis et dirigé les fortifications de Toulon ; il avait le titre de lieutenant des maréchaux de France. Comme il ne songeait pas en ce moment à réclamer la rente, la menace demeura sans effet ; mais ce n’était pas le compte des meneurs, qui soulevèrent les campagnes. On enfonça les portes du château, on l’envahit et l’on pilla. Le fils de M. de Laporte fut conduit au pied de la potence. Le marquis lui-même fut outragé lâchement et les Messieurs de Brive, accourus à son secours, ne purent qu’assister à sa mort. Frappé d’une attaque d’apoplexie foudroyante, il expira dans les bras de ses défenseurs. Il n’avait pu survivre à l’émotion (due à l’erreur de son fils ? un jeune enfant qui prit de loin les amis arrivant de Brive à leur secours pour une bande de forcenés venant les pendre) (…)

le XIXe siècle

L’Annuaire corrézien de 1827 énumère toutes les industries que Lissac dut au fils de M. de Laporte après la Révolution : papeterie expédiant à Paris, à Bordeaux, à Toulouse, filature et tissage de laine ; fabrique enfin de vinaigre fournissant même les colonies. Un M. Humblot, vers 1850, établît aussi la fonte de fer approvisionnée alors par les hauts-foumeaux de la Dordogne. Lissac était ainsi une paroisse très industrielle il y a un demi-siècle : hélas ! elle n’a plus aujourd’hui aucune de ses usines et ne vit que de ses carrières, grès, calcaires, lias, etc., unies aux produits végétaux de son sol.

Voici la liste de ses villages

Artie, le Bancharel, le Bois d’Eyssaux, Castelbrillant, le Clauzel, le Colombier, Esclauzures, ancien fief, comme la tour de Souffragne, qui ne relevait pas de Turenne et qui, sise au lieu du Pouget, près des confins de Brive, n’a été démolie que depuis cinquante ans pour le remblai d’un mauvais chemin : elle appartenait aux Maurioles dans le siècle dernier ; Froidefont, bas et haut ; Grandmont, bas et haut, village qui appartint au prieuré de Brive et eut maison forte avec chapelle et cimetière : d’après une convention de 1351, la vicomté de Turenne, de laquelle il relevait, avait droit, à chaque muance de vicomte ou de prieur de faire poser sa bannière sur la porte par son héraut criant à haute voix : « Turenne ! Turenne ! Turenne ! » La tradition y place antérieurement une possession des Templiers ; Jigeac, Lacombe, où fut une chapelle ; Leyguenau, la Malaudie, où, comme son nom l’indique, fut une maladrerie; le Mas, bas et haut, Maurioles, bas et haut, (à Maurioles bas habitait en 1612 une famille de Caussac de Thonotte de Charbonnel, disparue depuis) ; Maurioles, château qui avait aussi chapelle à Saint Pierre-ès-liens ; la Mécoderie, le Pas-Noir, le Perrier, le Peuch, le Puygérald, la Rétaudie, fief mentionné des Laporte ; Rignac, ancien fief également, à côté duquel fontaine dite de Sainte-Marie ; le château en avait été « rompu » par les guerres, en 1415, lorsque Renaud de Lissac, à qui il appartenait comme Maurioles, en fit hommage au vicomte. Pierre de Rignac, compris dans la conspiration du duc de Bouillon, pour lequel il devait prendre Uzerche, et condamné à. mort en 1605, se déroba par la fuite et reçut sa grâce avec le duc, comme Gédéon de Vassignac (art. COLLONGES). C’est lui qui, possesseur aussi de Maurioles, vendit en 1614 ce château aux Léonard. Par son nom de famille, il semble avoir été un Castel. Rugeac, le Terme, où les Dominicains de Brive avaient une propriété que la Révolution vendit 7 625 francs ; Quatre-Vents et la Veyssière.

On voit des grottes de main d’homme près de Maurioles et une grotte naturelle à quelques pas de la jonction des deux routes de Noailles et de Chasteaux.

Lissac, ayant une famille Rouchon, peut avoir été le berceau de Raymond Rochon ou Rouchon qui fut évêque de Saint-Flour de 1599 à 1605. C’était ce qu’on appelait un confidentiaire, et il l’était pour la maison de Noailles. Aussitôt que Charles de Noailles eut l’âge voulu pour recevoir son évêché, il s’en démit et alla mourir sans pompe dans une paroisse voisine d’Aurillac. Pendant son épiscopat, il résidait régulièrement au château de Pénières, propriété des Noailles, dans la paroisse de Cros de Montvert. Le Dict. statistique et hist. du Cantal le dit expressément Limousin et prêtre de Cros (t. III, p. 362).
J.-B. POULBRIERE